Le géant américain de la technologie approche du paiement des milliards de dollars du Canada en vertu de nouvelles lois fiscales.
Si le Canada ne suspendait pas la taxe sur les services numériques, qui a été appliquée rétroactivement à 2022 en 2024, le géant américain de la technologie devrait verser le Canada environ 3 milliards de dollars à l’avance lundi, en plus d’une taxe de 3% sur tous les revenus obtenus des services numériques liés aux utilisateurs canadiens.
L’Association de l’industrie informatique et des communications a estimé que les mesures fiscales du Canada pourraient entraîner des pertes annuelles des sociétés américaines de 900 millions de dollars à 2,3 milliards de dollars, ce qui a entraîné jusqu’à 3 000 chômage dans le pays.
Une autre estimation de l’officier du budget du Congrès canadien en 2023 montre que le DST génère 7,2 milliards de dollars de recettes gouvernementales sur cinq ans. Cela représente environ 5,29 milliards de dollars aux taux de change actuels.
La taxe sur les services numériques, une taxe sur les entreprises qui gagnent de l’argent au Canada par le biais d’annonces sur les réseaux sociaux et d’autres services en ligne, s’est arrêté dimanche après que le président Donald Trump a annoncé vendredi sur les réseaux sociaux qu’il « mettrait fin à toutes les discussions avec le Canada ».
Le ministre des Finances du Canada et les revenus nationaux François Philippe Champagne introduiront des lois pour retirer officiellement les impôts.
Le secrétaire américain du Trésor, Scott Becent, a également discuté de l’ouverture d’une enquête de l’article 301 sur les mesures fiscales du Canada sur CNBC vendredi.
« L’annonce d’aujourd’hui soutiendra la reprise des négociations sur le calendrier publié au Sommet G7 Leader de ce mois à Kananaskis le 21 juillet 2025 », a écrit le Premier ministre canadien Mark Carney dans un communiqué publié par le Trésor du Canada.
Les mesures fiscales s’appliquent aux sociétés de haute technologie avec des revenus annuels mondiaux de plus de 750 millions d’euros (885 millions de dollars), tandis que les revenus des services numériques du Canada dépassent 20 millions de dollars par an. Les services sur qualification fiscale sont principalement affectés par la publicité, les médias sociaux, les marchés et les dirigeants des entreprises technologiques américaines, notamment Meta, Amazon, Apple et plus encore.
Le Canada est le deuxième plus grand partenaire commercial des États-Unis et le principal acheteur des exportations américaines. Selon le Bureau du recensement, Northern voisin a acheté 349,4 milliards de dollars d’exportations américaines en 2024, exportant une valeur de 412,7 milliards de dollars de marchandises à travers la frontière. Le Canada est épargné de certains des meilleurs tarifs de Trump, mais fait toujours face à une fonction de 50% sur l’acier et l’aluminium.
Le Canada n’est pas le premier ou le seul pays à proposer une taxe sur les services numériques. La France et le Royaume-Uni ont pris des mesures similaires destinées à la fiscalité des revenus générée par de grandes sociétés multinationales.
La Maison Blanche a repris les négociations commerciales avec le Canada à la suite de sa politique fiscale abandonnée.
Le bureau de Kearney, la Maison Blanche, Meta et Apple n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.