Le président américain Donald Trump s’est rendu en Asie cette semaine, non seulement pour des raisons diplomatiques, mais aussi pour signer des accords qui pourraient façonner le prochain chapitre de la course technologique mondiale. Les États-Unis ont signé des accords de prospérité technologique (TPD) avec le Japon et la Corée du Sud dans le but de stimuler la collaboration dans les domaines de l’IA, des semi-conducteurs, de l’informatique quantique, de la biotechnologie, de l’espace, de la 6G et d’autres technologies.
Les accords visent, entre autres, à renforcer la coopération, à renforcer les liens stratégiques, à aligner les réglementations et à soutenir les objectifs économiques et de sécurité nationale. Les nouveaux accords interviennent environ un mois après que les États-Unis ont renforcé leurs liens technologiques avec le Royaume-Uni.
Les États-Unis concluent effectivement des partenariats pour exploiter l’expertise du Japon et de la Corée : le Japon est leader dans les matériaux avancés, la robotique et les technologies spatiales, tandis que la Corée du Sud domine la production de puces mémoire.
L’accord américano-japonais vise à stimuler les exportations d’IA, à renforcer les protections technologiques et à recentrer la collaboration sur les normes et l’innovation en matière d’IA, selon la Maison Blanche. Pendant ce temps, les États-Unis et la Corée collaboreront pour alléger les « charges opérationnelles » des entreprises technologiques, en se concentrant sur la suppression des obstacles aux « architectures innovantes de localisation et d’hébergement des données ».
Le Japon et les États-Unis prévoient de « faire progresser les cadres politiques et les initiatives favorables à l’innovation en matière d’IA pour soutenir un écosystème d’IA dirigé par les États-Unis et le Japon et promouvoir les exportations dans l’ensemble de l’infrastructure, du matériel, des modèles, des logiciels, des applications et des normes associées en matière d’IA aux États-Unis et au Japon », selon un communiqué de presse de la Maison Blanche du 28 octobre.
« Le TPD américano-coréen fera progresser les intérêts américains grâce à des exportations coordonnées d’IA entre les États-Unis et la République de Corée, en renforçant les contrôles et l’application des exportations des deux pays, et en recentrant le partenariat entre le Centre américain pour les normes et l’innovation en matière d’IA et l’Institut coréen de sécurité de l’IA sur la métrologie et l’innovation en matière de normes », a déclaré mercredi la Maison Blanche.
Les accords visent également un objectif plus large : réduire la dépendance à l’égard de la chaîne d’approvisionnement technologique chinoise et définir les règles pour des technologies telles que l’IA et l’informatique quantique.
Événement Techcrunch
San Francisco
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27-29 octobre 2025
Pour l’industrie technologique, ces accords sont un signal pour surveiller de près ces marchés alliés, car la collaboration pourrait créer de nouvelles opportunités à la fois pour les startups et les grandes entreprises technologiques. Alors que les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud alignent leurs stratégies technologiques, les avancées futures dans les domaines de l’IA, des semi-conducteurs, de l’informatique quantique, de l’espace et de la 6G pourraient provenir non seulement de laboratoires individuels, mais aussi de partenariats stratégiques visant à rester en tête dans la course technologique mondiale.

