La marche lente à cinq jours en personne pour les employés bancaires du Canada reflète un consensus émergent selon lequel le travail à distance est un tueur de productivité.Fred Lum / The Globe and Mail
John Turley-WEWART est un chroniqueur contributif pour le Globe and Mail, un consultant en conformité réglementaire et un historien bancaire canadien.
Le travail à domicile ne travaille pas pour les banques du Canada. Cela ne fonctionne pas non plus pour chaque banquier. En mai, la Banque Royale du Canada RY-T a informé le personnel de l’automne, ils seront au bureau quatre jours par semaine. Un édit similaire a été émis par la Banque de la Nouvelle-Écosse BNS-T début juin.
Il est temps. Des travaux entièrement éloignés dans les autres banques du Canada, Toronto-Dominion Bank TD-T, Banque de Montréal BMO-T, Banque canadienne impériale de commerce CM-T et National Bank of Canada NA-T, sont des souvenirs de l’ère Covid-19. Tous adoptent des modèles hybrides, nécessitant un travail de bureau quelques jours par semaine.
Cette marche lente à cinq jours en personne reflète un consensus émergent selon lequel le travail à distance est un tueur de productivité. Il sape les objectifs communs du service bancaire chargé de fournir et de gérer des services et des produits complexes et hautement réglementés aux entreprises, aux consommateurs et aux autres parties prenantes.
Dans de tels tâches de travail, une collaboration efficace est cruciale pour l’exécution, le maintien d’une culture de travail positive et l’élimination des comportements de travail toxiques qui sapent la performance. Et les banques ne sont pas seules pour faire pression pour un retour au bureau pour offrir de meilleurs résultats. Google Inc., Amazon.com Inc., Dell Technologies Inc. et Zoom Communications Inc. sont tous sur la même page.
De retour dans une conférence téléphonique sur les résultats trimestriels en marche, Dave McKay, directeur général de RBC, a mentionné les défis associés au travail à distance, en disant: «Tous les PDG de chaque secteur à qui je parle sont aux prises avec un équilibre entre les talents en développement, la promotion des talents, créent la productivité de la culture.»
Ces difficultés sont validées dans diverses revues universitaires. Le Harvard Business Review a récemment indiqué que les accords de travail hybrides ou à distance entraînent une baisse des performances globales. Une étude plus détachée de 2023 qui utilise des données d’analyse de 10 000 professionnels qualifiés dans une entreprise technologique reflète que de nombreuses banques sont probablement confrontées à la suite d’un travail à distance, et pourquoi ses journées bancaires sont englouties.
L’article de révision par les pairs montre une baisse de la productivité qui variait de 8 à 19%. Des coûts de communication plus élevés, plus de temps alloué à la coordination des activités et des réunions et une réduction des heures de travail interrompues ont toutes contribué à une faible productivité.
Le réseautage avec des pairs et des gestionnaires de leurs unités commerciales a chuté, tout comme les réunions individuelles avec des superviseurs. De plus, les employés travaillant à domicile ont notamment augmenté les heures moyennes du monde. Plus important encore, peut-être, l’étude rapporte que les possibilités de formation diminuent. Ceux qui ont de l’expérience dans la construction et la gestion des équipes savent que la réduction de la formation signifie que les nouveaux employés sont plus loin.
Les objections aux mandats en personne des travailleurs du chef de tête sont instructives. Les plus résistants au travail à plein temps sont susceptibles d’être plus âgés et plus expérimentés du personnel et des gestionnaires qui comprennent la culture de travail de la banque et qui ont des réseaux existants auxquels ils peuvent puiser.
Certains membres du personnel pensent que les dirigeants de la banque n’ont pas facilité la transition vers le bureau. L’un des irritants est la réduction des empreintes de pas par rapport aux normes pandémiques pour réduire les coûts. Les petits espaces permettent à la cabine de «sachet», une pratique qui fait que le personnel utilise un système de réservation pour réserver un petit travail Jammad à côté des rangées d’autres, réduisant l’espace de travail, privé et la capacité de se concentrer.
Personne n’obtient son propre bureau permanent. Il n’y a pas de personnalisation. De minuscules casiers sont proposés pour mettre des effets personnels. Tout cela ajoute au stress de travailler au bureau. Si vous oubliez de réserver ou de ne pas réserver tôt, on doit travailler depuis la cabine près de la salle de bain de l’autre côté du bureau de son équipe.
Bref, il bat le but d’être au bureau.
Au début de la pandémie, de nombreux dirigeants bancaires du Canada ont utilisé des mandats de travail de travail pour déterminer si la productivité, la communication, la collaboration et le développement des talents pourraient être suspects sans le coût des bureaux physiques. La réponse ultime à cette évaluation émerge maintenant. La réponse est non.
Pour les banques, un retour à ses fonctions est essentiel pour obtenir une productivité optimale. Lorsque les PDG des banques lancent cet appel ultime à leurs employés pour retourner au bureau, c’est leur travail d’offrir des bureaux auxquels le personnel souhaite revenir.