
Le président élu Donald Trump a beaucoup à gagner en remportant les élections de 2024, notamment :
• Il s’agit d’un retour très attendu après qu’un président tente de renverser une élection et passe ensuite du statut de paria à celui de président lors des prochaines élections.
• Le déplacement vers la droite des résultats des élections lui donne le mandat de lancer un effort visant à remodeler le gouvernement américain comme promis.
Mais ce qui l’empêche de revendiquer une victoire écrasante, c’est la manière dont il la décrit.
Dimanche, Trump avait remporté le vote populaire avec un peu plus de 74,5 millions de voix, mais des millions de voix n’avaient pas encore été comptées, notamment dans des États comme la Californie, Washington et l’Utah. Les chiffres définitifs des votes de popularité pour 2024 ne seront probablement pas connus avant décembre.
Lorsque Trump a perdu lourdement en 2020, il a obtenu un peu plus de 74 millions de voix. Ainsi, s’il est vrai qu’une grande partie du pays s’est orientée vers la droite lors de cette élection, si le taux de participation est finalement inférieur à celui de 2020, il est également vrai qu’il y a eu un certain degré d’apathie des électeurs.
Quant au collège électoral, Trump a gagné 312 grands électeurs. C’est une victoire solide, mais elle intervient dans la dernière moitié de l’élection présidentielle américaine.
C’est plus que les 306 votes électoraux remportés par Biden et Joe Biden en 2016 et 2020, respectivement. Il a également dépassé les votes électoraux de George W. Bush en 2000 et 2004, mais est loin des 365 votes électoraux de Barack Obama en 2008 et 332 en 2012. Il n’y en a pas eu.
Apprenez-en davantage sur la façon dont la victoire de Trump s’aligne sur les tendances électorales de l’histoire récente.