Il y a au moins trois raisons, selon Harish Mehta, la première présidente et co-fondatrice de Nasscom, le lobby de l’industrie de haute technologie du pays.Qu’est-ce que Deep High Tech? L’Union européenne définit la technologie profonde comme l’utilisation de solutions technologiques sophistiquées et émergentes pour relever des défis sociaux profonds. Des technologies telles que l’IA, la robotique, l’informatique quantique et l’Internet des objets sont des exemples de technologie profonde.
Récemment, le ministre de l’industrie du pays, Piyush Goyal, a déclenché une tempête après avoir critiqué les startups pour ne pas avoir suivi leurs pairs internationaux. L’industrie a continué à rebondir. Le point de vue de Mehta est subtil. Il a apprécié le soutien non partisan qui a été démontré dans le secteur de la technologie jusqu’à présent, mais il a réitéré que davantage doit être fait pour renforcer l’écosystème.
« Quels investisseurs mettent de l’argent derrière un entrepreneur dont la propriété intellectuelle n’est pas protégée? La plupart des bons travaux techniques profonds sont financés par des étrangers. Alors, ne blâmez pas les entrepreneurs lorsque vous ne changez pas cet environnement », a-t-il déclaré dans une conversation avec CNBC-TV18.
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Selon le dernier rapport de Nasscom-Zinnov, 95% des startups techniques indiennes se concentrent sur une forme de technologie profonde en 2024. La startup Tech Deep a reçu 1,6 milliard de dollars de financement l’année dernière et a reçu un bond de 78% par rapport à 2023, a ajouté le rapport. 87% de tous les fonds en 2024 sont allés aux startups travaillant sur des solutions d’IA.
Cependant, le financement total de la technologie de l’Inde est des nains, par rapport à la Chine, qui a reçu 6,45 milliards de dollars l’année dernière, selon la plate-forme de données TracXN. Le secteur a reçu plus de 10 milliards de dollars chaque année entre 2020 et 2022.
Source: Nasscom-Zinnov Indian Tech Startup Landscape 2024
Mehta a fait valoir que le gouvernement devait faire plus pour renforcer la recherche et le développement (R&D) dans le secteur de la technologie. « Le gouvernement doit visualiser ces projets (techniques). La plupart de la R&D réelle aux États-Unis vient de la défense, et cela se traduit par d’autres choses », a-t-il déclaré.
L’Inde est en retard dans le financement de la R&D. Selon les dernières données des organisations de propriété intellectuelle mondiale, les allocations annuelles des gouvernements, y compris les États et les centres, n’étaient que 71 milliards de dollars. Pendant ce temps, les États-Unis ont dépensé près de 900 milliards de dollars, tandis que la Chine a dépensé environ 500 milliards de dollars pour des emplois en R&D. « Sans R&D, comment vous attendez-vous à ce que la technologie profonde émerge? » dit Mehta, auteur de l’effet Maverick.
Il existe également des défis réglementaires. Par exemple, Les États-Unis classent l’Inde en tant que pays de niveau 2 et restreint l’exportation des unités de traitement graphique (GPU). Ceci est essentiel pour la puissance informatique à grande échelle. « Les plafonds sont inférieurs à 1 700 GPU par entreprise. Naturellement, cela affectera l’accès à l’informatique haute performance « , a déclaré Mehta.
Source: tracxn
Les autres défis réglementaires comprennent le respect des règles strictes régissant la confidentialité et la sécurité des données. NASSCOM recommande des cellules centrées sur les startups au sein des ministères pour une approbation plus rapide et plus d’autorégulation dans le domaine de la technologie émergente.
L’Inde possède l’un des plus grands écosystèmes de startups de haute technologie au monde, avec plus de 35 000 startups de haute technologie. Parmi ceux-ci, plus de 3 600 personnes sont en technologie profonde. Cependant, Mehta a affirmé que les startups techniques indiennes fonctionnaient dans des silos. Cela a eu un impact sur l’ensemble de l’écosystème.
« Aujourd’hui, de nombreux fondateurs de startups évitent une interaction profonde avec les gouvernements, souvent à cause de la méfiance ou simplement parce qu’ils ne savent pas comment un modèle collaboratif profite. Il est important de se rappeler que s’ils ne s’impliquent pas dans le système, ils ne peuvent pas changer cela », a-t-il ajouté.
(Édité par Sriram Iyer)
Publié pour la première fois: 23 avril 2025 12:40 PM IST
